Profitant de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés de l’énergie, des engrais et du blé, des lobbies réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la souveraineté alimentaire de l’Europe.
Agiter le spectre de la pénurie pour proposer de produire plus et moins bien (en s’appuyant notamment sur les engrais chimiques et les pesticides), ils s’opposent à la trajectoire Farm2Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise à relocaliser notre agriculture, diminuer notre dépendance aux pesticides et aux engrais et redonner de la valeur aux produits alimentaires. Ces lobbies invisibles ne participent pas au débat mais profitent de leur logique d’influence pour orienter les décisions européennes.
Avec plus de 500 scientifiques, nous appelons à la poursuite de la trajectoire de sobriété au niveau européen. Stéphane Foucart, toujours pertinent, en parle dans le Monde.
La souveraineté alimentaire c’est bien la capacité à décider de manière autonome et démocratique de notre choix alimentaires et agricole. Tout le contraire d’une guerre d’influence obscure pour poursuivre un modèle agricole orienté vers l’exportation. J’en parle sur la RTBF dans l’émission Déclic.
L’IDDRI, à Paris, explique bien les différents enjeux de cette crise et l’importance de continuer la trajectoire de transition entamée au niveau européen. Tout comme la tribune du Monde du 31 mars.
Pour en savoir plus sur la géopolitique du grain, la remarquable émission Affaires étrangères de Christine Ockrent.
Entièrement d’accord
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