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20 Commentaires

  1. Bonjour, J’ai eu l’occasion de discuter avec vous au maraîcher bio de Wépion ( le jeune homme avec le coquard qui ne pense pas qu’être 7 milliard sur Terre soit bon pour l’humanité^^ ) Je suis presque sur que vous connaissez ce Monsieur mais, dans le doute, je vous partage cette vidéo qui représente pour moi le problème que vous souleviez et la solution du mariage du bio avec l’agro-industriel. https://www.youtube.com/watch?t=744&v=9T_kQZyBHGs
    Claude et Lydia Bourguignon.
    Bonne continuation et au plaisir de débattre à nouveau 🙂
    Oleffe André

  2. Monsieur Baret

    Suite à votre passage sur la première, j’ai lu le rapport afterrres 2050 http://afterres2050.solagro.org/a-propos/le-projet-afterres-2050/ sur l’évolution attendue de l’agriculture d’ici 2050 dans une perspective environnementale. La partie sur l’élevage me pose question. Je cite:
    « Le bilan énergétique des monogastriques est donc meilleur que celui des ruminants : il faut globalement 3 fois moins d’aliments végétaux pour une même quantité de protéines, et par conséquent également moins d’espace. Il en est de même pour le bilan en gaz à effet de serre : les fermentations entériques, qui représentent le principal poste d’émission de méthane en France, sont principalement dues aux ruminants ».

    Pour établir cette comparaison, ils mettent sur le même pied l’herbe ingérée par les ruminants et les céréales ingérées par les monogastriques. Or le rendement par hectare n’est pas du tout le même. en céréales on est à 6-7 t/ha an en conventionnel, autours de 2-3 t/ha an en bio. Pour l’herbe, on est à 12-14 t / ha en conventionnel, 6-8 t/ha en bio. La biomasse « utile » est donc 2 à 3 fois plus importante par hectare dans le cas de l’herbe, qui ne peut être valorisée que par les ruminants, que pour les céréales des monogastriques. Si on ramène la quantité de viande produite par hectare en intégrant la différence de production végétale, l’écart est quasiment résorbé.

    Autre grosse différence, la culture est labourée chaque année. Le stock de carbone est faible et en diminution du fait de la minéralisation de la matière organique. Au contraire la prairie stocke plus de carbone dans le sol et cette quantité tend à augmenter. Un hectare de prairie permanente stocke de 80 à 90 t de carbone par hectare alors que les cultures stockent de 30 à 60 t/ha, les émissions des ruminants sont donc en bonne partie compensée. Enfin, le méthane peut être une ressource (biogaz).

    Si on ajoute les engrais minéraux au raisonnement, dont les cultures sont de plus gros consommateurs que les prairies, on arrive également à un constat plus nuancé. Idem pour les produits phytos, bien plus utilisés en culture que en prairie.

    Auriez vous connaissance d’une publication plus complète sur le sujet, qui intègre la totalité des éléments ?

    Merci

    Patrick

  3. Bonjour,
    Je vous ai entendu cette après-midi, insister sur les lieux et acteurs de résistance au changement, le plus souvent cachés. J’aimerais vous envoyer une suggestion inspirée par cette crainte.
    Merci encore,

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