Au-delà des (dés)illusions d’une agriculture à toute petite échelle, repenser notre politique agricole.

Les médias aiment les belles images que leur donnent les initiatives de maraichage à toute petite échelle. Ces quelques ares ou hectares sont souvent présentés comme des réussites, comme des promesses pour l’agriculture de demain. En fait, beaucoup de ces initiatives ont une durée de vie de quelques années seulement. L’équilibre financier est très difficile à atteindre (voir la thèse d’Antoinette Dumont). Ces modèles nous détournent d’une réflexion en profondeur sur l’agriculture (j’en parle dans Sésame). Ils mettent souvent en avant des approches basés sur la permaculture dont les limites sont connues.

Que faire alors ? Repenser nos trajectoires agricoles et alimentaires au départ d’un dialogue avec les agriculteurs et agricultrices d’aujourd’hui dans leur diversité et s’engager dans une réflexion politique sur l’organisation de nos territoires, de nos fermes et de nos assiettes pour relocaliser intelligemment notre agriculture (voir l’article dans Etopia).

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